L’été est bien installé, peut-être pour certains, bientôt des vacances au soleil alors voici quelques conseils pour bien se protéger et préparer sa peau.
Le bronzage est un signe d’agression et de vieillissement précoce de votre peau. Avoir un joli teint halé donne bonne mine mais ne reste pas moins une réaction de protection de notre peau face à ce qu’elle considère comme une agression.
En effet, les ultra-violets (UVA et UVB) qui composent les rayons du soleil ont la capacité de brûler les cellules de notre peau et altére également l’ADN. C’est pourquoi notre épiderme met en route un mécanisme de protection. Sous l’effet des UV, les mélanocytes produisent un pigment coloré, la mélanine. Celle-ci colore les cellules de l’épiderme et les aide ainsi à se protéger de la brûlure. C’est ce qui donne la couleur dorée ou brune à notre peau. Mais lorsqu’une exposition est trop prolongée, la peau brûle : c’est le coup de soleil.
A force d’expositions prolongées et de coups de soleil, la peau ne parvient plus à se protéger. La conséquence ? L’apparition de rides, taches cutanées, lésions cutanées précancéreuses et cancers de la peau. Le risque majeur est le mélanome, le cancer de la peau le plus agressif.
Il est nécessaire donc de se protéger mais comment ?
CHOISIR UNE CRÈME SOLAIRE EFFICACE ET SÉCURE, UN VÉRITABLE DÉFI !
Depuis juillet, « l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) demande au gouvernement français de restreindre l’utilisation de l’octocrylène, un filtre solaire présent dans de nombreuses crèmes solaires de grande marque. » Le problème avec ce filtre solaire est que lorsque le produit vieillit, l’octocrylène qu’il contient se transforme en benzophenone, un ingrédient suspecté d’être cancérigène, de perturber le système endocrinien et d’être très polluant pour l’environnement. Ce n’est malheureusement pas le seul composé dangereux et depuis quelques années bien qu’indispensable, les écrans solaire sont au coeur de nombreux enjeux de santé publique et environnemental. Alors comment faire pour bien faire ?
Se protéger bien-sûr et éviter quand c’est possible l’exposition au soleil entre 12h et 16H, se couvrir la tête et choisir une crème de qualité en sachant qu’aucune est réellement parfaite ! Entre perturbateurs endocriniens, nano particule, composé cancérigène, dioxyde de titane, silicone … Nous ne sommes pas chimiste alors comment s’y retrouver ?
- Ne pas conserver sa crème solaire de l’année passée !
- 2 choix en matière de protection solaire : les filtres chimiques ou minéraux ; les premiers sont issus de la pétrochimie et contiennent de nombreux perturbateurs endocriniens, des allergènes et autres substances cancérigènes et les seconds contiennent souvent du dioxyde de titane ou de l’oxyde de zinc, deux substances qui peuvent contenir des nanoparticules. Les formes nano représentent elles aussi un risque pour la santé puisqu’elles sont 10 fois plus petites qu’un grain de sel et peuvent se faufiler jusqu’aux organes internes. « En cosmétique bio, les nanoparticules ne sont tolérées que dans les soins solaires et sont soumises à des restrictions. Des labels comme Slow Cosmétique, tolèrent uniquement le dioxyde de titane sous forme non nano. » Certes les crèmes bio ne sont pas parfaites mais elles sont plus respectueuse de la planète et de notre santé.
- Éviter les formes en spray pour lesquelles il y a un plus grand risque d’inhalation
- Utiliser l’application Yuka pour vérifier sa crème solaire
- Se fier aux différents labels : slow cosmétique, cosmébio, ecocert, nature et progrès … Quelques marques ( listes non exhaustive) Biarritz, Respire, Alphanova …